13 décembre 1937
Le très célèbre magazine Life consacre une semaine avant sa première un article au film Blanche Neige et les sept nains.
L'article au titre "Snow White and the Seven Dwarfs - Disney animates a full-length film" ("Blanche Neige et les sept nains - Disney anime un film de long métrage") met en effet l'accent sur les coulisses du film tant dans son bref texte empreint de pédagogie, que dans les illustrations qui reproduisent trois "model sheets" effectivement utilisées pendant la production et trois illustrations successives pour expliquer comment les personnages sur cellulos sont appliqués sur les décors fixes. Suivent ensuite des illustrations couleur sur deux pages pour résumer l'histoire. On retrouvera plus tard ces images sur le livre de Whitman publishing 777.
"Blanche Neige et les sept nains" Disney anime un film de long métrage
Au studio Mickey Mouse à Hollywood. Walt Disney et sa prodigieuse équipe d'artistes viennent de terminer le premier long métrage d'animation jamais réalisé. Il s'agit de l'histoire de Blanche Neige et les sept nains, que des millions d'enfants ont lue dans les contes de Grimm.
Blanche Neige a coûté 1 500 000 dollars et a duré trois ans. Pour la première fois, des personnages humains sont utilisés à grande échelle. Disney commence par établir des modèles pour montrer comment chacun d'eux doit être dessiné. Ceux de gauche montrent (en haut) les sept nains : (au centre) leurs tailles comparées ; (en bas) les spécifications pour Dormeur. Vingt-cinq artistes ont peint les décors au pastel. Ensuite, 300 animateurs dessinent les personnages en mouvement sur des feuilles de celluloïd. Deux millions de "cellulos" ont été peints avant que 250 000 d'entre eux ne soient finalement choisis pour être successivement photographiés sur les fonds (voir ci-dessous). Blanche Neige était destiné au marché de Noël, mais ce fut un travail tellement gigantesque que seule la ville de Los Angeles le verra avant la mi-janvier. Entre-temps, la publicité préalable a atteint de telles proportions que M. Disney pourrait bien s'inquiéter de ce que son public en attende trop.