Information sur la production

Numéro de production : 2732
Réalisation : Bill Roberts
Assistant réalisateur : Mike Holoboff
Mise en page : Hugh Hennesy

Animateurs des nains : Milt Kahl, Frank Thomas & Harvey Toombs
Animateur de moustiques, de larves et de poissons : John McManus

Animateur d'effets (terre pelletée dans l'eau, pulvérisations) : Ed Aardal
Animateur d'effets (injection sanguine) : Andy Engman
Animateur d'effets (prélèvement de sang, huile pulvérisée) : Joshua Meador
Animateur d'effets (fumée de cheminée) : George Rowley

Distribution
Narration : Art Baker

Retour aux suites

Un court-métrage de guerre

Sorti aux États-Unis, le 5 novembre 1943, Un fléau ailé est un court métrage de participation à l'effort de guerre destiné à éduquer les spectateurs aux dangers du paludisme et à la façon d'éradiquer les moustiques responsables de sa propagation. Son premier titre de production était d'ailleurs "Le moustique et la Malaria". Comme on peut s'y attendre, il ne faudrait pas prendre aujourd'hui ces mesures au pied de la lettre, ne serait-ce que pour des raisons environnementales.

Comme bien des courts-métrages de guerre, celui-ci présente un double avantage : réutiliser des personnages connus du studio afin non seulement de bénéficier de leur célébrité auprès du public, mais aussi de la connaissance qu'en ont les artistes, voire de la possibilité de réutiliser de l'animation, de la musique ou d'autres éléments, comme c'est le cas ici. Ainsi, la version orchestrale de "Sifflez en travaillant" accompagne le remue-ménage des nains.

Version française

Chose assez rare pour être notée, bien que le court métrage en anglais semble avoir été réalisé à destination de l’Amérique latine (de par son sujet), en plus des versions en anglais, espagnol et portugais, une version française a été réalisée et nous est parvenue, avec des cartons français. Cette version était probablement destinée aux colonies, le paludisme étant une maladie, déjà à l'époque, rare en métropole française. Le film est mentionné avec son titre français dans le magazine Elle du 5 décembre 1946.

D'une durée plus longue et avec de meilleurs gags que les court-métrages précédents, comme 7 nains malins, ce film reste pourtant très peu connu de par son sujet. Mais on peut y trouver une animation créée tout exprès et non reprise de scènes du long métrage.

Le storyboard

Layout & Décors

Photogrammes

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