Notes sur scénario du 15/12/1935 : séquence des nains divertissant Blanche Neige

Ouverture de la séquence – chanson d’introduction et animation générale

WALT :
Il faut que la séquence s’ouvre sur une atmosphère joyeuse, animée, pleine de mouvement.
Plan d’ouverture : sous la clarté de la lune… la chaumière illuminée… Les animaux qui ont suivi Blanche Neige jusqu’à la maison regardent à travers la fenêtre ; d’autres animaux et oiseaux descendent des arbres et se penchent également pour observer. Il faut obtenir un effet gai, entraînant, grâce à la musique qui s’en échappe.

Lorsque l’on passe à l’intérieur de la maison, on doit montrer qu’ils s’amusent énormément (nous avions laissé les Nains et Blanche Neige mangeant leur soupe). La scène doit s’ouvrir comme s’ils avaient dansé et joué depuis longtemps déjà.

Ce premier plan pourrait montrer l’orchestre en train de jouer, tandis que Blanche Neige danse — seule, ou bien avec les Nains. Ce doit être une danse vive et joyeuse, pleine d’allant — de type populaire ou campagnard — mais surtout rien de solennel comme un menuet à ce stade de l’histoire.

Blanche Neige pourrait terminer sa danse, et, fatiguée, s’asseoir — ou être conduite à une chaise — ou encore tournoyer jusqu’à s’y laisser tomber en riant. Les Nains, eux, continueraient à danser ; puis quatre d’entre eux viendraient avec leurs cruches, les soulèveraient, les tapoteraient, exécuteraient une petite danse, puis commenceraient à jouer de la musique avec les cruches. De là, on enchaînerait sur une chanson qui réunirait tous les éléments du numéro.

Pendant qu’ils jouent des cruches, les Nains pourraient les frapper (à la manière des musiciens noirs jouant du « jug ») et se les lancer l’un à l’autre. L’un d’eux pourrait se coincer le doigt dans le goulot d’une cruche, et ne le retirer qu’après plusieurs secousses, accompagné d’un petit plop sonore.

Comme ils sont sept, trois ou quatre pourraient maintenir le rythme de la musique, revenant tantôt danser, tantôt jouer, puis reprendre le thème musical sans interruption. Il faut éviter tout arrêt dans la séquence, car chaque pause consomme inutilement des mètres de pellicule.

Quand Blanche Neige danse avec certains des Nains, les autres pourraient quitter leur instrument parce qu’ils veulent danser avec elle à leur tour. On doit vraiment sentir qu’ils s’amusent tous — sans rupture — et trouver une chanson comique adaptée au quatuor.

Le quatuor pourrait être formé de Dormeur (Sleepy), Sourdingue (Deafy), Timide (Bashful) et Joyeux (Happy) — ou bien Prof (Doc) à la place de Sourd. On pourrait aussi garder Dormeur dans le quatuor, avec la mouche : la mouche viendrait l’ennuyer pendant qu’il chante. Quand la chanson exigerait de lui une action, la mouche pourrait la faire à sa place ; ou bien, s’il doit chanter une note forte, il bâillerait à la place.

Si Timide doit faire un solo ou chanter quelques mots seul, il faudrait qu’il soit si embarrassé que les autres doivent littéralement les lui arracher. Grincheux (Grumpy) pourrait aussi faire partie du quatuor : il pourrait chanter la basse, comme le hibou dans La dame de la lune Je pense que Grincheux devrait tenir plus ou moins le rôle de chef de file dans le traitement un peu « opératique » du quatuor.

Chanson d’ouverture — Quatuor, proclamation et chant à partir du rouleau

PINTO (au sujet du quatuor) :
L’idée n’est pas de faire un véritable numéro de quatuor régulier, mais que les Nains traitent le rouleau comme une sorte de proclamation officielle, lisant dessus le programme de leur divertissement (Blanche Neige étant leur seule spectatrice). Ce qu’ils font ici, c’est annoncer ce qu’ils vont présenter pour elle, en introduisant leur spectacle.
(On décida plus tard d’abandonner cette idée du rouleau ainsi utilisée, et, selon la suggestion de Walt, de faire chanter aux Nains, dans un style pseudo-opératique comique, une chanson rapide et amusante qui serait mise au point ultérieurement.)

WALT :
Cette chanson d’ouverture n’est pas un petit air anodin, mais un véritable numéro de scène. Dès le début, nous voulons donner au spectateur la possibilité de voir les Nains exécuter leurs acrobaties et leurs trouvailles. Les Nains entrent comme un orchestre, et la séquence commence avec eux jouant de leurs instruments ; cela donnera l’occasion de montrer leur manière de jouer, très vivante.

Pendant ce premier numéro, Blanche Neige pourrait danser avec quelques-uns des nains, tandis que les autres jouent de leurs instruments (nous avons un bon effet avec celui qui joue de l’orgue).

Il nous faut une mélodie comportant des pauses ou des ruptures qui permettront d’intercaler de petits solos d’instruments ; il serait préférable que tout cela se trouve dans la première partie du morceau.

Au milieu de ce numéro d’ouverture, quatre Nains pourraient venir chanter un petit chœur à quatre voix, avec harmonie (ou même seulement l’harmonie sans chanson complète). (Quelqu’un suggéra que l’on pourrait employer des dissonances plutôt que de l’harmonie.)

Lorsque les quatre auraient terminé, ils reprendraient leurs instruments ; leur intervention ne serait qu’un petit intermède.

Le quatuor des cruches pourrait faire partie du programme. Les Nains chanteraient, danseraient et joueraient ; il faut combiner tout cela dans ce numéro d’ouverture. Trouver une chanson qui permette de réunir logiquement tous ces éléments.

Quatuor et rouleau : lorsque les quatre nains lisent leurs notes sur le rouleau, ils avancent tous ensemble, poussant les derniers nains hors du champ du rouleau ; puis ils reviennent au début pour la ligne suivante. Lorsque la mélodie s’accélère, ils se bousculent et défilent très vite le long du rouleau.

La chanson d’ouverture doit être vive, entraînante, joyeuse.

Plusieurs idées furent proposées quant au type de chanson : des canons comme Trois petits chats, Scotland’s Burning, Frère Jacques, Little Brown Jug, Old Oaken Bucket, et d’autres.

On décida qu’il serait peut-être préférable de composer nous-mêmes un petit air simple, et de faire chanter les nains avec beaucoup de sérieux, en se donnant beaucoup de mal pour bien le rendre — leurs expressions de visage et de corps seraient très appuyées, montrant leurs efforts lorsqu’ils tentent d’atteindre des notes trop hautes ou trop basses.

On pourrait employer une mélodie un peu absurde, et introduire : – quatre petites cruches, – quatre petits sifflets (les sifflets pourraient « dire » quelque chose), – quatre petites chaises (les Nains prendraient des poses évoquant des chaises), puis : « Il y avait une vieille table », et les Nains se regrouperaient pour former la table, puis danseraient en table et en chaises.

LARRY :
On pourrait relier la chanson ainsi : « Un homme avait une maison… et dans cette maison, il y avait quatre cruches » (affaire des cruches)… « quatre chaises » (affaire des chaises).

WALT :
Il serait préférable que le rouleau soit une partition de musique plutôt qu’une proclamation ou une introduction verbale, et que les nains chantent ce qu’ils lisent. Le « numéro du rouleau » serait très amusant — typique des nains. Ce serait bien d’avoir Simplet à la fin, que les autres repousseraient hors de la page en avançant avec la chanson.

WALT :
On pourrait écrire la musique sur le rouleau de façon qu’une ligne mélodique se poursuive d’un côté à l’autre ; lorsqu’ils tournent la page, cela provoquerait un petit désordre comique. La musique pourrait ainsi se dérouler comme une enseigne de barbier en spirale.

La chanson pourrait être chantée dans un style pseudo-opératique — non pas en parodiant de l’opéra véritable, mais en exagérant le ton dramatique comme le feraient les nains, avec un air très simple, quelques mots ou une ligne répétée, mais rendue avec beaucoup d’expression et de gestes emphatiques.
Ted proposa d’ailleurs de traiter une comptine enfantine de cette manière.

PINTO :
Je proposerais : « Il était une fois une vieille cruche brune ». Un nain chanterait le premier vers, un second ramasserait la cruche, chacun cherchant à surpasser les autres en expression ; cela donnerait aux nains l’occasion de jouer et d’occuper la scène en tenant le rouleau.

WALT :
Pendant qu’ils chantent à partir du rouleau, quand l’un termine sa partie, il lâche le rouleau, qui se rabat au visage des autres.

L’un des Nains chantant « une cruche, une cruche » pourrait se tromper et commencer : « une… bouche ! non, une… cruche ! » etc.

Il faut obtenir de bonnes expressions dans tout ce jeu du rouleau et du chant opératique : des plans de nains tenant leurs notes pendant que les autres les regardent. Tout cela doit rester typique de leur univers : ce qu’ils imaginent, proposent ou font doit toujours se rattacher à leur petit monde familier — les cruches, les grillons, les objets du logis.

Les nains personnifient tout : ils croient que chaque objet inanimé a une âme. Il faut s’éloigner du quatuor traditionnel et faire sentir leur atmosphère propre à travers leurs chansons et leurs danses.

Au début, on pensait que le quatuor devait chanter une chanson vive, ou que la chanson d’ouverture devait être enlevée et non descriptive, de peur qu’elle ne rappelle trop le numéro de La dame de la lune . Mais on finit par penser que toutes les chansons et jeux des nains auraient cette même tonalité, et qu’une chanson descriptive ne serait donc pas déplacée pour le quatuor.

Leurs petits numéros pourraient s’enchaîner, puis ils reviendraient à leurs instruments.

Quand le quatuor aurait terminé sa chanson du rouleau, Blanche Neige applaudirait et demanderait encore ; ce serait l’occasion d’un nouveau numéro.

Grincheux dirait : « Maintenant, on va lui en faire une avec une morale ! » — introduction au numéro La dame de la luneet on pourrait ainsi glisser sa petite pique habituelle sur les femmes qui causent des ennuis.

Le fait que les Nains jouent et dansent sans raison précise n’est pas aussi fort que s’ils avaient une justification. Ils pourraient raconter une histoire : « Il était une maison », pour justifier les différents objets : une table, une chaise, des assiettes, des tasses, des cruches, un balai, avec pantomime et bruitages pour chacun. Ils pourraient imiter chaque objet en adoptant la posture correspondante, ce qui permettrait des danses imaginatives au lieu de simples mouvements.

L’orchestre serait très important dans cette partie, puisqu’il s’agit de l’un des premiers éléments que l’on verra.

À propos de Joyeux dirigeant : il vaudrait mieux qu’il joue d’un instrument plutôt que de diriger ; il n’y aurait donc pas de chef d’orchestre. Trouver une mélodie vive, entraînante, du type du Carnaval des gâteaux (?).

Le quatuor pseudo-opératique serait un numéro comique, mais chanté sérieusement par les nains.

Une chanson à boire fut évoquée, mais on la rejeta : ce genre de chanson figure déjà dans toutes les comédies musicales ; mieux vaut un autre type.

“Old Oaken Bucket” fut suggérée pour un traitement comique :
Les nains chanteraient : « Le vieux seau de bois… » (pause)… « …de bois ! » (plus vite), puis :
« Qui pendait au puits — puits — puits ! » (le dernier mot dit comme une exclamation, non comme la fin du vers).

LUNDY proposa, pour le contraste, qu’un des quatre chanteurs garde une expression impassible et hypnotique, ce qui ferait mieux ressortir les efforts exagérés et comiques des autres.


WALT :
(Se répétant) Il faut une chanson qui démarre avec beaucoup d’énergie, pour que l’orchestre puisse briller ; montrer des plans de l’orchestre, leur manière de jouer, et, en même temps, transmettre leur joie.

On doit aussi intégrer l’élément du quatuor dans cette chanson : le jeu des cruches, et tout autre instrument original qu’ils pourraient employer. Nous avons besoin d’un numéro capable de réunir tout cela.

En sortant du quatuor, la chanson pourrait commencer très vite, puis ralentir, comporter quelques notes tenues, un peu de contrepoint, puis revenir à la partie vive, se concluant sur un grand accord final. Ensuite, ils danseraient tous ensemble. Le tout doit s’enchaîner sans avoir besoin de plusieurs chansons : une seule mélodie doit servir à tout le numéro.

À la suite du chant, les nains pourraient enchaîner sur une petite danse drôle, se tenant par la barbe ; et, à la fin, on passerait au numéro des Quatre Cruches. Il faut garder en tête que tout ce divertissement est offert à Blanche Neige.

La chanson pourrait parler des cruches et de leur fabrication — suggestion : suivre la création d’une cruche depuis l’arbre, jusqu’au bois taillé, puis jusqu’à la vieille cruche de chêne qui fait l’objet de la chanson.

LES suggéra que les Nains chantent aussi sur l’arrivée de Blanche Neige, qui a pris soin d’eux, a remis de l’ordre dans la maison, et combien ils sont heureux de l’avoir auprès d’eux.

Je ne vois pas pourquoi la chanson vive devrait forcément avoir un thème défini ; une simple ligne autour de laquelle ils improvisent suffirait. (On approuva l’idée de Pinto : une chanson sur la cruche — elle était vide — et ils buvaient dedans jusqu’à ce qu’elle le soit de nouveau ; plop, plop.)

Ces nains doivent, si possible, avoir leur propre style. Si nous faisons un quatuor, ce doit être pour l’effet comique, non pour soutenir un thème.

Les croquis montrant Blanche Neige dansant avec les Nains sont charmants ; il faudrait l’introduire dans le numéro, ou dès le tout premier plan intérieur de la séquence.

On convint que Blanche Neige participerait à la fête, et ne resterait pas simple spectatrice tout du long.

PENNER :
Suggestion de danse : ne montrer que les huit jambes des nains dépassant du bas du rouleau, exécutant une danse de Nains.

TED :
Il est plus simple de la faire danser dès le début avec eux, plutôt que de la faire se lever au milieu de la séquence.

PINTO :
Pendant la danse, Blanche Neige pourrait tenir les Nains par la main, et ils feraient leurs petites acrobaties, se disputant pour avoir le droit de danser avec elle. Une danse paysanne, ou de style folklorique campagnard, conviendrait très bien.
((Walt approuva la position « mains sur les hanches » pour les Nains.))

Chanson « La Dame dans la lune »

Joyeux doit chanter la partie narrative de la chanson.

Discussion sur la meilleure manière d’introduire les nains dans leurs rôles de personnages — grenouille, grillon, hibou, etc. Il fut décidé de couper sur eux juste avant qu’ils ne commencent leur numéro, tandis que la voix du narrateur se poursuit hors champ. En coupant sur le hibou, la grenouille, etc., on les verrait terminer à la hâte leurs improvisations de costume : fixer des sourcils pour le hibou, nouer un plumeau dans le dos pour faire un oiseau, etc.

Il ne faut pas morceler la chanson en distribuant les rôles trop distinctement.

Il fut décidé d’utiliser le moins d’accessoires possible pour le costume de La dame de la lune : Dormeur pourrait simplement utiliser ses mains comme nageoires pour représenter le poisson ; et pour l’oiseau, on n’emploierait peut-être pas de plumes, mais une simple pantomime avec les mains.

LARRY :
Introduire des effets sonores lorsqu'ils chantent : « Ils se disputaient chaque nuit ».

Lorsque Dormeur est réveillé et reçoit son signal pour chanter sa partie, il pourrait remuer légèrement les mains sous son menton, comme des nageoires, pour introduire le personnage du poisson.

WALT :
Suggère trois couplets de la chanson : – le premier chanté simplement ; – le second où ils se battent pendant le refrain, développant l’idée de la jalousie ; – le troisième où ils redeviennent amis.

Le bavardage entre les couplets devrait être plus rapide, avec pantomime : la grenouille jalouse du hibou, le grillon jaloux du poisson… ils pourraient même montrer les dents dans leur colère.

Walt aime cette chanson pour les possibilités d’animation qu’elle offre. S’il y a des dissonances, elles doivent être comiques (Penner proposa des dissonances pour le refrain de la dispute).

Walt voudrait qu’ils reprennent la même mélodie, mais en se battant entre eux.

Lorsque la chanson mentionne la source, un nain pourrait faire clapoter un peu d’eau avec ses doigts ; la flûte accompagnerait cet effet, produisant un bruit d’eau musical.

Cette chanson serait introduite ainsi : Blanche Neige applaudit après le numéro musical ; puis le quatuor s’avance et lui explique ce qu’ils vont faire. L’un des Nains pourrait dire :
« Autrefois, tous les animaux de la forêt étaient amis… mais ils ont eu des ennuis. »
GRINCHEUX : « À cause d’une femme. »

Cela mènerait naturellement à la chanson.

Autre possibilité : après le divertissement, les Nains ne savent plus quoi faire. Grincheux propose : « Faisons La dame de la lune — il y a une morale : une femme finit toujours par te causer des ennuis. »

« Autrefois, les animaux étaient tous amis… » Ne pas en faire trop dans le texte — juste planter le sens nécessaire à la chanson.

« Il était une fois un arbre… » Quand un Nain demande : « Un petit arbre ? », ils devraient se pencher pour l’indiquer.
Réponse : « Non, un grand arbre ! » — et tous les Nains, d’un mouvement ample de bas en haut, figureraient le grand arbre, pour donner de la vie à la strophe.

« Un grand hibou hululant » — deux doigts de chaque côté de la tête pour évoquer les plumes.

Il faut que la chanson progresse constamment du point de vue animation.

Pour Dormeur (qui s’endort aussitôt qu’il a fini sa partie), lors de son signal, les autres nains devraient crier sa réplique, en insistant sur les mots : « Haut ! — Poisson ! — Chante ! »

Dans le quatuor, chaque nain chanterait à sa manière, chacun exagérant différemment pour atteindre sa note, tandis que les autres observeraient ses efforts.

On pourrait obtenir le bruit du grillon en frottant les semelles des Nains l’une contre l’autre pour produire un petit grincement, au lieu d’utiliser un vrai son de grillon. Le son de Ducky [Clarence Nash] paraît trop réaliste ; on pourrait d’ailleurs supprimer le grillon si l’on ne trouve rien d’amusant à en faire.

Dans cette chanson figurent les animaux nocturnes — hibou, rossignol, grenouille, grillon — parce qu’ils chantent la sérénade à la lune.


Deuxième couplet (le couplet de la dispute)

WALT :
Propose d’accompagner le chant d’une impression de querelle dans la musique, si possible — mais, surtout, de montrer la bagarre par les gestes des nains.

PINTO :
Ils pourraient tous se battre dans un grand désordre ; Blanche Neige se bouche les oreilles, crie : « Arrêtez ! », puis demande : « Qu’est-ce qui s’est passé ? »

WALT :
L’explication du fait que la Dame dans la Lune est en réalité un homme doit être très brève.

PINTO :
Les Nains s’arrêtent au cri de Blanche Neige. Elle demande : « Que s’est-il passé ? » Ils répondent :
« Ils ont découvert qu’elle était un lui — et qu’ils avaient chanté pour le Monsieur dans la lune ! »
« Alors ils furent à nouveau heureux tous ensemble. »
Puis on enchaîne sur le troisième couplet, où ils sont réconciliés.

LARRY :
Propose de faire le dernier couplet en mesure de valse, puis de revenir au rythme enlevé pour la fin.

WALT :
Suggère que la fin du dernier couplet soit rapide ; s’il faut ralentir, ce serait plutôt au deuxième.
Et il faut ramener le poisson dans la chanson à la fin.

WALT :
On coupe sur lui chaque fois qu’il chante, et dès qu’il termine, il retombe dans le sommeil.

WALT :
À la fin de La dame de la lune , les nains disent à Blanche Neige :
« À ton tour, maintenant ! »
Blanche Neige : « Que voulez-vous que je fasse ? »
Les Nains : « Raconte-nous une histoire. »
Un autre Nain : « Une histoire vraie ! »
Et de là, on passe directement à : « Il était une fois une Princesse… »

Cette transition est plus directe, sans longue attente ni explication superflue.