On pourrait arguer que ce film contient un éventail de ressort dramatiques impressionnant : de la comédie, du drame, des chansons, de la farce, du suspense, du meurtre, de l'horreur, et bien sûr... une course poursuite. Un classique depuis la création du cinéma en tant qu'art dramatique, la poursuite est ici le paroxysme de la tension créée par la mort de l'héroïne principale. Les nains ont envie d'en découdre et le spectateur aussi. Au terme d'une ultime perfidie où la Reine tente de tuer ses poursuivants, elle est foudroyée, comme frappée par le Divin et les vautours la suivent doucement en s'enfonçant dans le flou du ravin sur une audace visuelle et scénaristique.

Il semble que les bandes orchestrales de cette séquence n'existe malheureusement plus car, malgré son importance, elle n'est pas incluse dans la bande originale éditée en CD.

Il est à noter que c'est ici la seule séquence où Bill Roberts remplace Norman Ferguson sur de nombreux plans de la sorcière alors que le personnage avait été jusque-là le pré carré de l'animateur.

La scène 4 de cette séquence est une adaptation de la scène 11 de la séquence 14E. Toujours dans la scène 9, Bernard Garbutt anime par erreur Simplet qui s'amuse visiblement à chevaucher le cerf.

Les scènes

Voici la séquence décomposée en scènes avec les animateurs correspondants.

Les dessins préparatoires

Le storyboard

Rotoscope

Dessins d'animation

Layouts et décors

Les cellulos