Si les nains demandent en effet à la Princesse de leur raconter une histoire, il est en fait transparent que la jeune fille se raconte elle-même à travers une chanson devenue mondialement célèbre : « Un jour mon Prince viendra ». Ce moment de parfaite quiétude est reflété par les visages béats des nains sur lesquels s'attarde la caméra.
Information sur la production
Numéro de séquence : 8B
Date de la version finale : 15 novembre 1937
Réalisation : Wilfred Jackson
Assistant réalisateur : Ford Beebe
Animateurs de Blanche Neige : Grim Natwick, Hamilton Luske & Jack Campbell
Animateurs des animaux : James Algar & Hamilton Luske
Animateurs des nains : Dick Lundy, Les Clark & Marvin Woodward
Assistant animateur de Jack Campbell : Hugh Fraser
Assistant animateur de Dick Lundy : Berk Anthony
Assistant animateur de Les Clark : Phil Duncan
Assistant animateur de Marvin Woodward : Herb Johnson
Assistant animateur de James Algar : Don Lusk
Assistant animateur de Grim Natwick : Les Novros & Marc Davis
Distribution
Blanche Neige : Adriana Caselotti
Prof : Roy Atwell
Grincheux et Dormeur : Pinto Colvig
Joyeux : Otis Harlan
Timide : Scotty Mattraw
Atchoum : Billy Gilbert
Simplet : Eddie Collins
Voix supplémentaires des nains : Jim MacDonald, Clarence Nash, Hal Rees & Lem Wright
Les scènes
Voici la séquence décomposée en scènes avec les animateurs correspondants.
Les dessins préparatoires
Le storyboard
Lorsque Blanche Neige arrive à la fin de la chanson, l'horloge les sort tous de leur torpeur, mais à l'origine, Walt Disney voulait que la musique s'envole tandis que l'arrière-plan s'effaçait autour de Blanche Neige pour révéler qu'elle marchait sur un nuage et imaginait son prince dans un bateau volant en forme de cygne, entouré d'étoiles anthropomorphes. Cette séquence onirique s'est avérée trop coûteuse à réaliser et a finalement été abandonnée. Les étoiles anthropomorphes figurant dans ces scènes ont été utilisées dans la Silly Symphony Au pays des étoiles et dans le long-métrage Wish - Asha et la Bonne étoile. La numérotation des scènes de cette section supprimée, déterminée par les numéros figurant sur les dessins, est chaotique et a manifestement subi de nombreuses modifications avant d'être purement et simplement supprimée des documents de production. L'idée a été réutilisée dans la production de Cendrillon, avec une chanson intitulée "Danser sur un nuage", mais elle a également été supprimée du montage final. Ce concept a finalement été utilisé dans la séquence finale de La belle au bois dormant.